Je ne sais pas si vous êtes au courant par chez vous, mais
nous vivons en Cornouaille une aberration climatique actuellement. Vous ne
voudrez pas me croire, mais c’est la triste réalité; il pleut. Il pleut même
beaucoup. Il pleut au point que nos fairways pourtant bien drainés deviennent
boueux. Il pleut tellement même que les greens keepers se sont résignés à
fermer le parcours. Vous conviendrez avec moi que ce n’est pas un climat breton
ce temps. Nous qui sommes habitués à la sècheresse (certains habitants d’ailleurs
craindraient la déshydratation et auraient adopté une stratégie préventive à
base de bière), on est un peu perdu là maintenant. Donc quand le parcours est
fermé, il faut se rabattre sur autre chose.
Sur le practice par exemple. Ces derniers jours ont été
consacrés au practice, et plus exactement au jeu des fers, sur tapis, entre deux
grains. Et là j’avoue que le practice pour le practice, c’est bien mais c’est
mieux quand on peut y rajouter un ou deux trous ensuite, ou une séance de
putting, une séance d’approches, à la limite. Mais ces jours-ci, c’est juste
tapis. Pour aider, on a un peu de vent aussi. Qui fait voleter les feuilles
mortes. Le seul problème c’est que le vent fait aussi voler les branches qui
sont restées accrochées aux feuilles. Ça rajoute un peu de piment à l’existence,
de se voir frôlé par une bonne grosse branche. Le plus gênant c’est quand même
pour les trajectoires. Suivant les practices je fais du hook, ou du slice, et
du vrai du dur du tatoué, y compris au sandwedge.
La morale de tout ça? Certains jours, le golf c’est
encore plus dur d’y jouer que d’habitude.
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