Nous sommes maintenant fin novembre, et c’est l’époque du
travail foncier dans nos contrées, où les compétitions ne se déroulent que
d’avril à octobre. La météo également n’incite pas forcément à trainer sur les
fairways, quand la pluie tombe à l’horizontale. D’ailleurs, vous avez remarqué
que la pluie tombe toujours pile dans le mauvais sens au practice? Mais
étant breton et par conséquent inoxydable en vertu d’un axiome mainte fois
asséné au touriste de passage qui ose faire une remarque sur nos conditions
météorologiques, je ne peux me plaindre sans renier plein de choses très
indispensables.
Travail foncier et séances de practice donc, avec un
programme chargé. Je ne dispose pas des facilités musculaires et articulaires d’un
joueur plus jeune ou plus athlétique, et de tout temps mon sens du rythme a été
déplorable. Deux handicaps donc pour exceller naturellement au golf. Ce que la
nature m’a refusé, il me faut l’acquérir à la sueur d’un travail assidu. Encore
et toujours, je travaille les mêmes points; le backswing, puis l’engagement
du corps à la descente.
Ces derniers temps, je m’applique à avoir un backswing plus
en bloc, avec une rotation précoce des épaules. J’essaie aussi de ne pas arracher
le club au take-away, que ma montée soit le résultat d’une action musculaire maitrisée
et non la conséquence d’un élan initial que je me contenterais de contrôler. Dernier
point, j’essaie de ne pas armer trop précocement le club, pour ne pas perdre d’amplitude.
Rien que ces trois points demandent de l’application. Parce qu’en plus je me
dois de les réaliser sans faire de pivot inversé, ni de sway. Et si en plus je
suis le bon chemin de club, c’est mieux.
L’engagement du corps reste pour moi une bête noire. Je n’arrive
que très difficilement à m’empêcher de lancer les bras au début du downswing. C’est
plus fort que moi, mon club est derrière moi et en haut, la balle est devant et
en bas, je lance donc le premier sur la deuxième. Au mieux, mon bassin suit
docilement le mouvement, et vu de loin par temps de brouillard, l’ensemble fait
illusion. Je n‘ai pas encore trouvé l’image mentale qui me permettrait de
passer d’un mouvement très artificiel (lorsque je fais un swing en décomposé) à
un mouvement plus naturel et évident. Vous voyez, il y a plein de travail en
cours et à venir…
il y en a des "trucs" pour cela... des livres et des livres...
RépondreSupprimerperso, j'ai marqué plus la transition et, pendant un temps, exagérément commencé la descente avec un début la rotation des hanches, petit à petit cela s'est mis en place...