samedi 21 novembre 2009

Il m'arrive de mettre encore le nez dehors

Nous sommes maintenant fin novembre, et c’est l’époque du travail foncier dans nos contrées, où les compétitions ne se déroulent que d’avril à octobre. La météo également n’incite pas forcément à trainer sur les fairways, quand la pluie tombe à l’horizontale. D’ailleurs, vous avez remarqué que la pluie tombe toujours pile dans le mauvais sens au practice? Mais étant breton et par conséquent inoxydable en vertu d’un axiome mainte fois asséné au touriste de passage qui ose faire une remarque sur nos conditions météorologiques, je ne peux me plaindre sans renier plein de choses très indispensables.

Travail foncier et séances de practice donc, avec un programme chargé. Je ne dispose pas des facilités musculaires et articulaires d’un joueur plus jeune ou plus athlétique, et de tout temps mon sens du rythme a été déplorable. Deux handicaps donc pour exceller naturellement au golf. Ce que la nature m’a refusé, il me faut l’acquérir à la sueur d’un travail assidu. Encore et toujours, je travaille les mêmes points; le backswing, puis l’engagement du corps à la descente.

Ces derniers temps, je m’applique à avoir un backswing plus en bloc, avec une rotation précoce des épaules. J’essaie aussi de ne pas arracher le club au take-away, que ma montée soit le résultat d’une action musculaire maitrisée et non la conséquence d’un élan initial que je me contenterais de contrôler. Dernier point, j’essaie de ne pas armer trop précocement le club, pour ne pas perdre d’amplitude. Rien que ces trois points demandent de l’application. Parce qu’en plus je me dois de les réaliser sans faire de pivot inversé, ni de sway. Et si en plus je suis le bon chemin de club, c’est mieux.

L’engagement du corps reste pour moi une bête noire. Je n’arrive que très difficilement à m’empêcher de lancer les bras au début du downswing. C’est plus fort que moi, mon club est derrière moi et en haut, la balle est devant et en bas, je lance donc le premier sur la deuxième. Au mieux, mon bassin suit docilement le mouvement, et vu de loin par temps de brouillard, l’ensemble fait illusion. Je n‘ai pas encore trouvé l’image mentale qui me permettrait de passer d’un mouvement très artificiel (lorsque je fais un swing en décomposé) à un mouvement plus naturel et évident. Vous voyez, il y a plein de travail en cours et à venir…

1 commentaire:

  1. il y en a des "trucs" pour cela... des livres et des livres...
    perso, j'ai marqué plus la transition et, pendant un temps, exagérément commencé la descente avec un début la rotation des hanches, petit à petit cela s'est mis en place...

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