mercredi 4 novembre 2009

Le monde merveilleux mais impitoyable des clubs n°2

Passons aux fers. Clubs intermédiaires, rien ne les rend remarquables, au point qu’on ne parle d’eux que sous le vocable de série. Dans l’esprit du joueur ils sont 6 à 8 à faire un travail un peu ingrat, faire avancer la balle sur le parcours. On pourrait donc les croire à l’abri des sirènes des inventeurs de tout poil, des artistes du marketing. Et bien non: le syndrome de la longueur magique y règne encore. A la différence des drivers, il n’était pas trop possible d’allonger démesurément la longueur des shafts, parce qu’il faut quand même dans le sac des clubs jouables. On a pourtant essayé, et nombreuses sont les séries actuelles dont le club le plus long flirte allègrement avec les 39 pouces, taille difficile à maitriser sans talent certain.

Puisque la taille du shaft se refusait aux désirs des fabricants de complaire à nos égos, il ne restait plus qu’à mentir sans vergogne. Nous vendre des mètres mal étalonnés était impossible, mais on pouvait mentir sur les clubs eux-mêmes. Pas bien méchamment au début, juste en modifiant légèrement l’angle d’ouverture de la face. Un degré de moins, et voila trois mètres de gagnés. Vous me direz qu’un fer 7 auquel il manque un degré ça ne joue pas beaucoup, le seul souci c’est que cette opération s’est répétée au fil des années. Et très souvent même. Savez-vous quelle était l’ouverture d’un fer 7 dans les années 40? Ce n’est pas 30° comme certains actuels, ni même 35°, mais autour de 40°! Soit plus que nos fers 9 d’aujourd’hui.

Les autres clubs au prochain numéro, puis les formes des têtes, les shafts; des histoires encore…

1 commentaire:

  1. The Alain Decaud of the matériel!
    Mais tu as raison, cela fait des années que les golfeurs ont la vessie qui s'allume...

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