Passons aux fers. Clubs intermédiaires, rien ne les rend
remarquables, au point qu’on ne parle d’eux que sous le vocable de série. Dans
l’esprit du joueur ils sont 6 à 8 à faire un travail un peu ingrat, faire
avancer la balle sur le parcours. On pourrait donc les croire à l’abri des
sirènes des inventeurs de tout poil, des artistes du marketing. Et bien non:
le syndrome de la longueur magique y règne encore. A la différence des drivers,
il n’était pas trop possible d’allonger démesurément la longueur des shafts,
parce qu’il faut quand même dans le sac des clubs jouables. On a pourtant
essayé, et nombreuses sont les séries actuelles dont le club le plus long
flirte allègrement avec les 39 pouces, taille difficile à maitriser sans talent
certain.
Puisque la taille du shaft se refusait aux désirs des
fabricants de complaire à nos égos, il ne restait plus qu’à mentir sans
vergogne. Nous vendre des mètres mal étalonnés était impossible, mais on
pouvait mentir sur les clubs eux-mêmes. Pas bien méchamment au début, juste en
modifiant légèrement l’angle d’ouverture de la face. Un degré de moins, et
voila trois mètres de gagnés. Vous me direz qu’un fer 7 auquel il manque un
degré ça ne joue pas beaucoup, le seul souci c’est que cette opération s’est
répétée au fil des années. Et très souvent même. Savez-vous quelle était
l’ouverture d’un fer 7 dans les années 40? Ce n’est pas 30° comme
certains actuels, ni même 35°, mais autour de 40°! Soit plus que nos fers
9 d’aujourd’hui.
Les autres clubs au prochain numéro, puis les formes des têtes, les shafts; des histoires encore…
The Alain Decaud of the matériel!
RépondreSupprimerMais tu as raison, cela fait des années que les golfeurs ont la vessie qui s'allume...