samedi 5 septembre 2009

Une forme de sacrilège

Au long de l'hiver une idée a cheminé doucement; aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte, et pour le cas présent, aller voir si je ne comprendrais pas mieux le pro d'à coté. Décision difficile à prendre, quand on est conscient qu'on va quitter un bon pro, ses résultats avec de nombreux élèves le prouvent assez. En plus il est sympathique et jamais avare de ses conseils. Et puis vouloir être membre d'un club, s'est aussi en accepter l'ensemble. Et si enfin c'était parce que je suis incompatible avec ce sport ? Cela restait possible.

Décision finalement prise, me voilà sur un nouveau practice, en face d'un nouveau pro. Il est aussi amical que le précédent, sa méthode d'apprentissage ne semble pas vraiment différente. Mais je comprend ce qu'il me demande. Je ne sais pas à quoi cela tient, mais il n'a besoin que de quelques mots, d'un signe de la main parfois, pour que je devine ce qui ne va pas, et trouve une solution. Alors qu'après chaque cours je ne savais plus taper la balle, cette fois-ci j'ai eu l'impression de progresser d'un coup, d'avoir appris quelque chose.

Lors du deuxième cours, il m'a demandé si j'avais un problème d'épaule. Pas à ma connaissance, mais il a remarqué qu'à un moment elle semblais bloquée. A vide, je ne ressentais rien mais c'est vrai que club en main, je bloquais au sommet de mon backswing. Passons, peut-être un mouvement à corriger plus tard. J'étais plein d'une ardeur retrouvée, et les séances de practice se sont enchaînées, me permettant de faire enfin partir la balle un peu plus correctement. Je progressais un peu, j'avais espoir de faire descendre l'index à la reprise des compétitions.

C'est à ce moment que j'ai commencé à avoir des doutes sur mes fers; je les trouvais difficiles à jouer, plus durs que les clubs d'amis que j'essayais. Et surtout, ils étaient très différents les uns des autres. Et cela s'était encore dégradé quand je les avais fait regripper, un jour où j'avais cru devoir avoir des grips plus gros. Ce que j'avais appris des shafts également me faisait regarder les miens avec moins d'attirance. J'étais mûr pour rendre visite à un club maker.

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