lundi 21 septembre 2009

Où j'ai commencé à apprendre à jouer au golf

Le fait d'avoir des clubs qui me convenaient a été une étape majeure dans mon apprentissage, comme pour nombre de ceux qui ont fait ce même choix. J'ai enfin pu vraiment appréhender les exercices et les explications du pro, les sensations qu'il me demandait de trouver existaient bien et étaient même faciles à mettre en place. Bien sûr, il ne faudrait surtout pas croire qu'il suffisait juste de se planter devant la balle et d'attendre que le club fasse tout tout seul. Les shafts et l'équilibre permettaient de mieux swinguer, mais les têtes restaient petites et moins tolérantes que beaucoup de séries officiellement plus adaptées à mon index.

Petit à petit quand même, j'ai vu apparaitre un embryon de vrai swing. Ces apparitions étaient souvent fugaces dans les premiers temps, apparaissaient sans véritable explication, et disparaissaient aussi vite. Mais elles revenaient parfois, puis un peu plus souvent, un peu plus longtemps. Et les compétitions ont repris, le seul vrai juge de ses performances, sans la moindre compromission du "je rejoue une deuxième balle" ou du "je la sors du creux où elle est". J'avais un premier challenge tout d'abord, faire baisser l'index. Puis, avant juin, tomber en dessous de 30.

Ça a mal commencé, puisque j'ai commencé par prendre 0.2 et arriver au compte rond de 37. Mais quelques résultats sont tombés. Descendu à 33, puis remonté à 33.2. Puis avec deux jours de retard, j'ai atteint les 28.2, objectif pour le premier juin. Cela a eu un gros avantage, me faire jouer avec des joueurs  plus aguerris, plus attentifs à leur jeu. Mais j'ai augmenté parallèlement mon niveau d'exigence. Mes coups moyens d'avant devenaient progressivement de très mauvais coups, les bons des tout juste acceptables.

Et en cette fin de printemps j'ai complété mon sac par des bois; driver, bois 3, hybride 3 et 4, le tout venant de chez Taylor made, burner version 2007 dont les shaft me conviennent tout à fait (et ne coutent plus grand chose maintenant qu'ils ne sont plus à la mode). Mais bien que mon sac soit stabilisé, j'ai continué à m'intéresser au matériel. Et j'ai commencé à comprendre comment pouvait fonctionner un club. Comme par exemple qu'un club ressemble beaucoup plus à un arc qu'à une batte.

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