lundi 21 septembre 2009

Tiens, du nouveau

Le mois d'aout a été un mois pour digérer ma descente également, mais surtout j'ai enfin commencé à comprendre quelques points du swing, et c'est venu presque par hasard. Je cherchais à toujours améliorer mon contact de balle, avec une jolie frappe plutôt en descente, mais ça restait franchement aléatoire. Parfois du très bon, mais souvent des frappes légèrement décentrées alors que je ne sentais pas vraiment de différence dans l'exécution du swing. Un jour que je m'amusais à vouloir gagner un peu de distance, je me suis essayé à la mise en œuvre d'un facteur X important.

Pour ceux qui ne le savent pas, le facteur X au golf c'est d'avoir un gros différentiel de rotation entre le bassin et les épaules lors du backswing. C'est une source de puissance indéniable, probablement la plus efficace, mais qui peut être traumatisante pour les inter-vertébrales et n'est possible qu'avec une bonne souplesse. Or pour créer ce facteur X, je buttais sur des hanches toujours très mobiles. J'ai d'abord essayé d'exagérer la flexion du bassin, avec une position plus assise et plus basse. Mais c'était peu confortable, et pas très stable. Mais j'ai découvert le travail des jambes. Et qu'il était possible de stabiliser son bassin grâce à une bonne posture, beaucoup plus dynamique, des cuisses et des mollets.

Au lieu de continuer dans la vois de la puissance je me suis attardé sur cette meilleure stabilité. Je mettais enfin en application cette phrase que j'avais lu des milliers de fois sur le coté indispensable d'une bonne stabilité des jambes, sans avoir jamais compris son coté fondamental. Pire même, je m'étais mis en tête que les transferts devaient quasiment être actifs, et j'en étais venu à faire une petite danse immobile (pour éviter le sway) à chaque backswing. Le verrouillage de ces jambes pourtant n'empêchait pas un transfert du poids, plus passif celui-là. Et ce verrouillage a amené un autre point positif. Beaucoup de décentrages ont disparu.

Comprendre l'importance de bons appuis stables au bout d'un an de golf a été un nouveau petit départ. Bien sûr il a fallu quelques seaux de practice pour assimiler cette modification profonde, car ce "blocage" m'a fait perdre initialement beaucoup de fluidité dans le swing, et je me suis même mis un temps à cogner la balle au lieu de la traverser. Si le contact était plus stable, des erreurs de passage de mains sont apparues, et je me suis mis à arroser.

Cet arrosage m'a fait revoir tous les segments du swing pour comprendre ce qui m'arrivait. Et j'ai enfin compris un deuxième point fondamental. Depuis toujours, quoique je pensais, je continuais à arracher le club au backswing. Bien sûr, ça n'avait pas la brutalité des débuts, et un œil non averti pouvait ne pas le voir. Seul mon backswing un peu rapide le laissait deviner. Plus exactement, lors du take away, je donnais une bonne impulsion au club, que je n'avais quasiment plus qu'à guider jusqu'au sommet du backswing, qu'il atteignait grâce à l'effort initial ou presque. Je me suis forcé à revoir complètement mon armement, à l'exécuter au ralenti pour être capable de l'arrêter instantanément à n'importe quel moment du backswing, et pouvoir reprendre ensuite.

Ces deux clefs de mon swing ont nécessité un gros travail au practice, qui n'est pas fini loin de là. J'ai découvert des possibilités énormes à venir, comme de provoquer simplement des effets contrôlés, jouer sur les trajectoires de balle, etc... Et les distances viennent avec. Certains pourraient penser qu'il est dommage d'avoir découvert ces bases au bout d'un an seulement, mais je ne suis pas si négatif. Ces mois de pratique m'ont permis de connaitre mieux comment travailler , affiner mes sensations, comprendre plus facilement les raisons de tel ou tel effet inattendu, et je rattrape rapidement ce "retard".

Les résultats chiffrés ne sont pas venus rapidement, car beaucoup de déchets sont apparus avec ces changements. Toujours est-il que j'ai réussi à descendre très modestement en ce mois d'aout à 24, avec beaucoup plus de pars sur la carte, mais une réapparition en masse de croix, car les coups ratés ne l'étaient pas à moitié et me mettaient souvent dans des positions impossibles.

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