lundi 21 septembre 2009

En juillet, on consolide

Être classé en dessous de 30 c'était bien, il fallait le digérer. Fini des deux coups rendus partout, commençaient à apparaitre au fil des cartes quelques trous avec un seul coup. En bref, ça commençait à avoir l'apparence de l'esquisse de quelque chose. En juillet le changement de clubs était consommé, les anciens revendus. Et le niveau d'attente du pro à doucement monté. Un seul système d'approche ne suffisait plus. Roulée, punchée, lobbée, je devais élargir ma gamme. Plus facile à dire qu'à faire. Et puis il fallait travailler un peu mieux mes contacts de balle au swing. Pousser la balle n'était plus digne de moi (et pourtant ça marche quand même un peu, non ?), il fallait rechercher la voie de la compression, et laisser passer les mains, et supprimer l'aile de poulet en fin de swing, et être capable de faire des draws et des fade à la demande, etc...Sans parler du rythme, des appuis, des amplitudes...

Les exercices se sont enchainés les uns après les autres, sans toujours de succès éclatant, soyons honnêtes. Le plus souvent, l'approfondissement d'un point dégradait un autre, et j'ai eu parfois l'impression de tourner en rond. Curieusement, en compétition ça se passait pas si mal. Les ZT qui se succédaient me montrait que mon niveau était au moins stable, et même me laissaient espérer d'une descente prochaine une fois éliminées les erreurs les plus grossières.

Et juillet a vu mon index descendre à 25.4 puis 25.0, nouveau petit palier pour le commun des mortel, mais difficile pour moi. A tel point que je suis remonté à 25.2. Insensiblement, en reprenant mes cartes de scores, étaient apparus quelques pars, les doubles bogeys s'étaient réduits au profit des bogeys, même si ces cartes restaient constellées de croix toujours trop nombreuses. Sans révolution, mes approches s'étaient un peu affinées pour me permettre de viser et atteindre une zone de green au lieu du green dans son ensemble en dessous de 50 mètres. Les putts rentraient moins par chance et plus par technique, les grands coups de fer ne dépendaient plus uniquement de la bonne volonté divine.

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