samedi 26 septembre 2009

Jouer ailleurs qu’à la maison

Une des étapes de la vie d’un jeune golfeur, après la découverte de "son parcours" de golf, est d’aller voir ailleurs si l’herbe pousse de la même manière. Pour moi la situation était un peu différente; j’avais déjà visité beaucoup de golf avant même de savoir tenir un club. On m’avait déjà expliqué en long et en large les subtilités des architectures, des intégrations dans les paysages et l’apport des éléments extérieurs, ainsi que la construction et l’entretien.


Il n’en restait pas moins que je ne connaissais jusqu’au printemps de cette année que mon club d’origine, et j’en appréciais l’entretien exceptionnel. Des compétitions m’ont poussé à visiter d’autres terrains. Et le golfeur novice comme moi est perdu. Le choix du club redevient compliqué, les greens ne sont pas les mêmes, on tombe de nouveau dans les pièges qu’on avait appris à éviter. Les scores ramènent à une humilité qui ne devrait jamais nous quitter.


J’ai donc visité au cours de ma très courte carrière, clubs en main les terrains du sud Finistère, certains réputés faciles, d’autres impossibles. Il ne faut jamais écouter ce genre de réputation, qui ne repose souvent sur pas grand-chose. Un tel terrain est réputé facile parce que les fairways sont larges et plus durs et la balle y roule davantage, alors que les greens sont moins rapide et la balle tient mieux. Un autre a une réputation d’injouable à cause de ses pentes et de restes de trèfle sur un ou deux greens. Pourtant le premier a beaucoup de hors limites et de roughs très profonds qui avalent les balles sans espoir, et le second n’est pas si long et ses difficultés sont bien visibles, franches, sans piège dissimulé.


J’ai aussi visité un golf agricole en Saône et Loire, le golf de Givalois. Un 9 trous créé par des passionnés, bénévoles pour la plupart, qui ont tout fait eux même. Dessin, terrassement, plantations, mise en place du club house, entretien, rien ne leur a échappé. Et le résultat est loin d’être risible. Chaque trou a sa personnalité, aucun ne ressemble aux autres. Des fairways étroits, des dévers, des rough, des hors limites, le parcours se défend. Il a un point "noir" cependant, et ce n’est pas l’entretien, ni le tarif, un des moins cher que je connaisse. Ses greens sont très difficiles, ondulés et pentus. Y réussir de beaux putts relève du challenge tant qu’on ne connaît pas bien ses pentes. Un green même est trop pentu à mon avis, les balles ne tiennent plus s’il est tondu à une hauteur normale.


Sur ces parcours j’ai fait quelques compétitions, en général moins bonnes qu’à domicile. Mais après chacune de ces compétitions, rejouer sur son terrain habituel a été plus facile. Je pense qu’être confronté à la nouveauté permet d’ouvrir son esprit à la diversité des coups possibles, et une fois de nouveau sur son terrain, quand la balle ne tombe pas exactement à l’endroit voulu, la situation nous parait bien moins complexe, car plus de solutions viennent à notre esprit.

1 commentaire:

  1. Assez en accord là dessus, plus on joue de golfs plus on augmente son panel de coups de golf et cela donne une vision du jeu, de la stratégie à chaque visite, un peu plus riches...

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