dimanche 31 janvier 2010

La gadoue...

Juste quelques lignes pour dire que ces derniers jours j’étais bien dans mon swing; des balles compressées qui jaillissent de la face avec la plupart des clubs. Même le fer 4 qui est ma limite part bien depuis le début de la semaine. Les bois sont propres également. Le seul point médiocre est le petit jeu. Puisque le sol est détrempé, l’entrainement aux approches est des plus limités; j’avoue que je consacre plus de temps à jouer les pieds au sec sur un tapis bien drainé. Hier la séance de practice a été très agréable, sans contraintes météo. Aujourd’hui parce qu’il était idiot de rester enfermé j’ai fait un petit 9 trous. Enfin, «faire un 9 trous» est un bien grand mot. Départs avancés, greens fermés, cela tenait plus de l’entrainement au grand jeu sur le terrain. Je ne me plains pas du résultat; tous les drives sur la piste, les contacts de fer propres. Et cerise sur la gâteau, j’ai probablement dépassé mon record de longueur au drive. La mesure n’est pas absolument fiable, mais j’ai dû dépasser les 235 mètres, et avec mon driver pour nains.

dimanche 24 janvier 2010

Corneille n’a rien compris au golf...

De qui et de quoi veut-il parler ? De qui : tout d’abord passons sur le chanteur qui a eu son heure de gloire il y a quelque temps et dont je ne connais rien de plus que le nom. Je pourrais parler du volatile qui ces jours-ci à faim de vers et n’hésite pas à les déterrer à grands coups de bec sur les greens convalescents. Mais ce n’est pas lui. Je veux parler de l’auteur dramatique du XVIIe siècle. A première vue il n’a aucun rapport avec le golf, et on peut même supposer qu’il ignorait totalement l’existence de ce sport. Il aurait pu, puisque les origines de ce sport sont antérieures à son époque. En fait, en bon français il aurait connu le jeu de mail (ou pall mall) très répandu et dont les règles évoquent furieusement nos coupables pratiques actuelles. Et en plus des règles, on remarquera le swing, ici un exemple déplorable de backswing étriqué avec un grip à reprendre, un bras gauche replié et un shaft manifestement trop grand. Le seul point à sauver : le bon transfert et la stabilité des jambes.

Mais revenons à notre poète qui a tourmenté nos jeunes années, quand nous étions bien incapables de l’apprécier. Il a produit un vers très célèbre dont vous vous souvenez probablement : « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ». Oui, ce vers justement, qui vient gâcher nos petits exploits, en les ramenant à un niveau d’insignifiance peu flatteur. Parce qu’en fait, on triomphe peut-être sans gloire, mais on peut quand même triompher avec un plaisir certain.

Rien qu’aujourd’hui (et là vous constatez, désabusés, qu’il m’a fallu deux paragraphes pour commencer à raconter ce qui motive ma notule du jour), par exemple, j’ai gagné un match play. Encore un. Dans des conditions déplorables, c'est-à-dire un terrain à peu près inondé, une épaisseur de boue conséquente et l’eau de surface qui commençait à geler. Ma victime, un joueur sans entrainement ni équipement adapté et dont le swing est très sensible aux perturbations extérieures. Qui plus est, il n’a pas vraiment d’esprit de compétition et n’a proposé un match play que pour donner un sens à notre présence en plein air au lieu de siroter quelques produits rares des iles écossaises à la douce chaleur d’une cheminée.

Aucun de nous deux n’a bien joué, j’ai seulement moins mal joué que lui. Frappe de balle inconstante (une fâcheuse tendance à gratouiller aux fers et à topper aux bois), mais des trajectoires qui restent droites. Pour lui, le pauvre, cela a été un arrosage général, à droite, à gauche, de préférence dans les fourrés. Pendant que j’alternais entre bogeys et doubles, lui se noyait dans des recovery impossibles. Heureusement il lui restait son putting, terriblement efficace. Bref, nous nous sommes serrés la main à la fin du 11. Et bien cette victoire sans péril, elle m’a quand même fait plaisir. Pas pour mon jeu, plus que médiocre, ni pour la beauté du paysage (à mon avis le terrain devrait être fermé le temps qu’il dégorge son eau). Mais en 3 match play c’est ma troisième victoire d’affilée. Et quand j’analyse mes coups, ces derniers temps je ne m’égare pas même quand le swing ou le contact est mauvais. Un mauvais coup ne me coute pas cher. Un grand fer raté qui s’arrête 30 mètres avant le green est souvent compensé par une approche qui me permet de ne prendre qu’un putt.

On verra si ça va continuer encore longtemps…

mardi 19 janvier 2010

Ces derniers jours...

Ces derniers jours ont été le cadre de quelques essais sur parcours, maintenant que le temps s’est sérieusement radouci. Très curieusement, bien que le terrain soit très fragile, nous avions quand même l’autorisation de jouer. C’était généreux de la part du green keeper, trop probablement j’en ai peur. Le test du « driver pour nains » reste un plaisir renouvelé à chaque fois. Mieux même, c’est un excellent moyen pour clouer le bec de ses partenaires. A chaque fois que je l’ai sorti, les commentaires ont toujours été les mêmes : « c’est tout petit, tu ne vas pas dépasser les rouges avec ». Vous me connaissez, toute occasion de laisser libre cours à mes instincts pervers se déguste avec délectation. Je laisse donc dire, et même je feins l’inquiétude d’une décision hâtive. Les pauvres…les overdriver n’a jamais été aussi simple que ces derniers jours.

Pour être plus constructif, mon grand jeu bénéficie à plein de ce changement de matériel. Les mises en jeu ne sont plus une source de stress, le swing reste naturel. Heureusement parce que j’ai égaré mon petit jeu. Je ne sais pas ce que j’ai pu en faire, toujours est-il que je ne suis actuellement pas capable de doser un seul coup de wedge. Et comme je n’y arrive pas, le petit vélo qui me tient lieu de cerveau pédale à toute vitesse une fois à l’adresse. Au point que je me mets à bricoler, d’où des tops, des grattes, des swings en décélérant, bref l’horreur. Au moins je connais le thème de mes prochaines séances de practice.

Mais il m’arrive parfois de limiter ces dégâts, comme aujourd’hui. Match play contre mon pro, un coup rendu par trou, départ des blanches. Je finis all square, sans que jamais le score n’ait dépassé deux points pour l’un ou l’autre. Mon pro est très favorable à mon nouveau driver (il pense que je vais gagner aux beaux jours près de 30 mètres par rapport à l’année dernière) et envisage de conseiller cette modification à beaucoup de ses élèves. Enfin, j’ai fait un birdie comme à la télévision : gros drive tout droit, approche au 56° en coup plein au mat, un put de 50 cm pour finir. Cool…

dimanche 10 janvier 2010

Le rêve secret du golfeur mâle

Oui je vais vous parler de longueur. Pas de celle à laquelle vous avez immédiatement songé, bande d’esprits pervers. De longueur de shaft pour ne pas changer. Vous avez appris que j’ai martyrisé un club qui ne m’avait rien fait. Soit. Maintenant essayons de justifier cet acte inconsidéré. Facile…

Commençons par le commencement, l’homme est faible. Je n’entends pas par là que son regard se détourne invariablement de son épouse quand une jolie fille montre son minois (quoique), mais que ses muscles n’ont rien de la puissance d’un réacteur de jet. Deuxième préalable; vous avez tous vu le patineur qui fait une toupie; plus il ramasse ses bras vers son corps, plus il tourne vite. Traduisons ceci en mécanique; plus le moment d’inertie est faible, plus la vitesse angulaire augmente à énergie constante.

On mouline ces deux concepts: l’homme, qui est faible, arrive à un moment où l’énergie qu’il déploie n’augmente plus (cette énergie dépend de divers facteurs, dont la masse musculaire, le taux d’ATP intra-musculaire, etc…). Cette énergie limite va déterminer la vitesse angulaire limite pour un club d’un moment d’inertie donné. Ah, un autre point en passant; nous pourrions décider, par un effort exceptionnel, de dépasser l’énergie limite produite. Mais le corps humain, plus sage que le cerveau de l’homme, est doté de mécanismes lui évitant de se blesser. Paradoxalement, en demandant aux muscles une énergie supérieure à l’énergie limite, on obtiendra une énergie inférieure à celle-ci. Pas de chance, on ne peut pas truander son corps (enfin si on peut, en utilisant des moyens comme des stimulations musculaires externes, électriques par exemple).

Bon, vous suivez tous? Dites-donc, vous au fond à coté du radiateur, on arrête de rêvasser et on se remet au travail, ça peut tomber à l’examen. Revenons à nos caprins. Ce qui intéresse le golfeur avide de longueur, c’est que la tête de club ait une bonne vitesse au moment de son impact avec la balle. On avait vu que nous disposions d’une vitesse angulaire limite. Donc pour augmenter la vitesse de club, en première approximation il faut augmenter la longueur du shaft. Pour les très motivés, on pourra voir ultérieurement l’effet des centres de rotation mobiles, des leviers à angles variables, des courbes de rotation non circulaires, de la joie en perspective. Mais souci, quand on augmente la longueur du shaft, on augmente aussi le moment d’inertie du club; donc on diminue la vitesse angulaire limite. Une question angoissante survient alors: est-ce que la vitesse angulaire diminue plus que la longueur du shaft ne fait augmenter la vitesse de la tête; est-ce que la courbe résultante est une droite, est-ce une courbe avec un sommet?

La question vous taraude, vous fouaille les entrailles, et bien…il y a effectivement un sommet sur cette courbe. Et là, oh miracle, nous venons de démontrer qu’il y a une longueur limite à la taille d’un club du point de vue des performances. Oui, mais les esprits chagrins diront (avec raison) que les simplifications plus haut sont tellement grossières que le résultat ne veut rien dire. Alors attaquons nous au bazar: tout d’abord nous avons outrageusement simplifié le modèle théorique du club en supposant qu’il restait en permanence dans le prolongement du bras, lui-même tendu, qui lui-même tournait gentiment autour d’un point fixe situé entre les deux épaules. Et en vrai,… ce n’est pas vrai du tout. Je vous fais grâce des calculs et des démonstrations, et je vous assène le résultat brutalement: on trouve encore une longueur limite au-delà de laquelle la vitesse de la tête du club diminue. Mais on démontre aussi qu’on peut contourner cette limite si on désarme très tardivement, au risque de lésions ligamentaires quand le désarmement survient. Et ça c’est ce que font les long drivers.

Et puis le coup fatal survient pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil de la longueur du shaft toute puissante. Chacun a constaté qu’avec les longs clubs le centrage était moins constant (parce que la longueur du club nous contraint à un armement puis à un désarmement plus prononcé pour le maitriser, et c’est un facteur majeur d’inconstance de centrage). Regardons alors si le centrage se dégrade régulièrement en fonction de la longueur du shaft. Et bien non. Il n’arrive qu’au-delà d’une certaine longueur de manière importante. Et cette longueur n’est pas très éloignée de la longueur limite (entre 1 et 1.5 pouce d’écart).

Bon, mais tout ça, à quoi ça peut servir? Déjà ça occupe pendant les journées neigeuses quand le terrain et le practice sont inaccessibles. Et puis, quand on s’ennuie vraiment, on calcule la longueur limite de chacun de ses clubs en fonction de son moment d’inertie. Et vous allez rire, pour le driver, pour moi, la longueur limite c’est 43.9 pouces; et le moment où la dispersion s’accroit notablement, c’est 42.8 pouces. Coïncidence, c’est pilepoil la nouvelle longueur de mon driver. J’en ai de la chance, non ?

jeudi 7 janvier 2010

en passant...

Les soldes ont commencé, des deux cotés de la Manche. La crise ayant quand même pas mal réduit les achats compulsifs du golfeur standard en 2009 (il se murmure des CA en baisse de 30% chez certains), les pro-shops regorgent d'invendus. Pour les personnes les moins initiées au monde pervers de la distribution du matériel golfique, les importateurs font signer les contrats aux détaillants en été, au moment de la sortie des nouvelles collections. Il se trouve que pas mal de boutiques ont donc acheté leur stock de 2009 en été 2008, avant que la crise ne devienne sujet de discussion de comptoir. Au fait, vous connaissez la raison de l'écart de prix d'un coté à l'autre de la manche ?

La raison reste un peu obscure, et aucun des acteurs du marché n'a à ce jour donné de réponse définitive. Il est vrai que des écarts de 1 à 2 pour des produits identiques vendus dans des pays disposant de règles commerciales similaires et situés à distance égale des sites de production a de quoi interpeller.
De ce coté-ci du "Channel", les détaillants expliquent, des sanglots dans la voix, que les clubs sont plus des produits d'appel, sur lesquels ils font une marge symbolique, espérant se refaire sur le textile (polos, pantalons, chaussures). Ils annoncent des prix d'achat hors taxe à l'importateur équivalents aux prix de détail anglais taxes comprises.
Les importateurs déclarent eux qu'ils vendent leurs produits aux tarifs classiques, et que les détaillants appliquent des marges tout à fait habituelles pour ce secteur de marché (équipements sportifs). Ils prétendent que les marques par contre leur imposent des prix élevés, variant suivant les pays, et que l'importateur anglais n'est pas logé à la même enseigne que l'importateur français.
Les fabricants expliquent ne faire aucune sorte de discrimination à l'égard de tel ou tel importateur, et que tous bénéficient de conditions tarifaires similaires.

Qui croire ? Honnêtement je pense que chacun dit plus ou moins une petite partie de la vérité, mais que tous également oublient quelques points importants. That's business, baby ! Donc, pour en revenir à nos moutons (avec l'option gigot à la menthe vu le sujet), l'occasion faisant le larron, les soldes ont constitué un motif parfaitement hypocrite de fouiner sur les différents sites de matériel. Ai-je besoin à ce jour de matériel neuf ? Non; j'ai une collection de drivers et de bois de lofts divers qui, outre ceux ornant mon sac, dorment en divers endroit de mon domicile ou sont entre les mains d'amis en mal de tests. Pour les fers, j'ai 4 séries à la maison (vraiment 3, la quatrième est incomplète), dont une pour décorer la cheminée et une pour celles de mes connaissances que j'essaie d'entrainer sur le chemin glissant de la déchéance golfeuse. Les putters, pareil.

En fait, si, en cherchant bien, oui là derrière le buffet, tout au fond, non plus loin encore, on l'aperçoit à peine, je pourrais avoir besoin d'un wedge neuf, mon 56° ayant beaucoup souffert d'une année intensive d'entrainement et de jeu, dont pas mal de temps dans des bunkers de practice au sable abrasif. Cruel dilemne, ce wedge fut monté par un clubmaker, mais ce dernier n'a pas survécu à cette fameuse crise. Quand on habite le bout de la Bretagne, se faire refaire un wedge KZG à l'identique tient du parcours du combattant. Les clubmakers distribuant cette marque sont peu nombreux et très éloignés, et lorsqu'on les contacte, tous préfèrent me voir jouer en personne plutôt que de remonter un club à partir du modèle original. En plus, 2010 est là, les nouveaux wedges accrochent moins les balles et on est obligé de savoir les jouer pour en tirer quelque chose.

C'est là que le miracle des soldes arrive; en quelques clics, 3 wedges neufs mais conformes aux règles antérieures (donc avec des stries qui accrochent) ont été commandés sur un site célèbre et anglophone pour un prix dérisoire; 88£, livrés à domicile. Le point très triste de l'histoire, c'est le pro-shop de mon golf qui me proposait en premier prix un wedge pour 129 €. Mon avarice a lamentablement supplanté mon patriotisme...

lundi 4 janvier 2010

un après-midi d'horreur

Tout d’abord, sacrifions à la coutume et souhaitons nous mutuellement une bonne année, pleine d’eagles, de birdies, de pars à la rigueur. Quoi de neuf ces derniers jours ? En dehors des fêtes et d’un travail qui s’est rappelé à mon bon souvenir, sur le plan golfique c’est bricolage à tous les étages. La dernière victime en date est le driver. Du bout de ses 46 pouces de shaft, il me toisait, l’air moqueur, se réjouissant par avance des grattes et des tops à venir. Mais l’humain a cet avantage sur l’objet inanimé que son esprit est plein de ressources malsaines et pour tout dire malfaisantes.

Ce driver donc n’a pas vu le coup venir. Un après-midi de désœuvrement, golf channel repassant pour la 5000e fois un infomercial sur une méthode infaillible pour acquérir à coup sûr des abdominaux à faire baver vos compagnons de chambrée (pour ceux qui disposeraient encore de compagnons de chambrée et voudraient des abdominaux, la méthode infaillible c’est juste de faire 3-4 heures de culturisme par jour, trois fois rien, quoi…) une sorte de rage exterminatrice m’a pris. Tous les livres le disent, le répètent, nous nous évertuons à jouer des drivers trop longs pour nous. Cet axiome posé, un cutter est magiquement apparu entre mes doigts fébriles et a fendu le grip dans la longueur. Autant vous dire que le driver ne rigolait plus. Il allait montrer ses parties les plus intimes, que sa pudeur naturelle tient à dissimuler au regard de son propriétaire, sa zone de shaft non peinte. Mais le mal était fait. A grand coups d’ongles, le scotch double-face a été pelé, en quelques secondes. Et toutes tremblantes, les fibres noires ont vu la lumière du jour.

Mais ma soif de destruction n’était pas étanchée. Après quelques mesures ésotériques (le repérage du swingweight antérieur avait été réalisé avant la dépose du grip, je précise pour les esprits chagrins), calculs de haute volée scientifique, le verdict est tombé, brutal comme une sentence de mort. Ce shaft, il faut lui en couper un bout long comme ça ; « ça » étant une unité de mesure toute personnelle qui rend d’inestimables services dans ma vie de tous les jours. « Ça » peut faire quelques millimètres comme plusieurs kilomètres, ou bien une poignée de kilos, ou un nombre variable de minutes. En l’occurrence, ce jour là « ça » faisait bien sa bonne petite longueur, mais pas trop quand même, faut pas exagérer. Le repérage de ce calcul a été reporté sur le shaft à l’aide d’un marqueur idoine, plus l’arrondi pour la découpe. Vous voyez, on est très profond au cœur de la haute précision physique, les quarks sont presque en jeu.

L’instrument fatal a ensuite fait sa besogne infernale. Les dents de la scie à métaux ont mordu le fragile tube de carbone, sans la moindre pitié, ne s’arrêtant pas même pour apaiser les cris de douleur des fibres sectionnées les unes après les autres. L’hideuse amputation est vite arrivée son terme et le driver est retombé, inerte, terrassé par la perte de quelques centimètres de shaft. Pas même pris de pitié, j’ai voulu dissimuler mon forfait. Un couche de double-face et un grip neuf ont camouflé le crime, et mon driver ne fait plus que 42.8 pouces.

La vengeance allait être terrible, tremblez-vous en lisant ces lignes. Elle le fut. Pour les balles de golf. Ma vitesse de swing au driver avant recoupe n’avait jamais dépassé les 96 mph, elle est maintenant de 104 mph. Et il est plus facile de swinguer le club, et le centrage est plus régulier. Et tout ça en plein hiver, encombré de couches superposées de vêtements. Pour les distances, je ne sais pas. Je ne l’ai pas essayé sur un long practice, je sais juste que les balles partent beaucoup plus facilement, que les trajectoires sont plus contrôlées et droites.Et ça a quand même l'air de partir sacrément fort.