dimanche 7 février 2010

Le marchand de sable...

Me voici de retour d’une grosse journée de golf; une journée qui a commencé hier, par une séance des plus anodines au practice à Lannirron, le grand practice opportunément situé à quelques minutes à pied de chez moi. Le soleil luit, les couches de vêtements indispensables diminuent, on peut commencer à travailler. Fer 7 pour mettre en place les muscles, en rythme uniquement, pas un soupçon d’accélération, que de la fluidité.

Comme ça passe bien, je change de club, et je sors mon fer 7 lame. Pas pour frimer le moins du monde (il n’y avait personne à ce moment là), mais parce que ce club exagère et caricature mes approximations de contact. Le moindre décentrage provoque une trajectoire complètement modifiée, et je ressens physiquement avec quelle partie de la tête j’ai touché la balle. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me prouver qu’il y a encore du travail à faire en régularité de contact. Mais ces séances d’auto flagellation golfistiques sont bénéfiques; après une quinzaine de balles avec une lame, je suis quand même plus précis. 

J’ai poursuivi en descendant l’échelle des lofts, jusqu’au fer 4, et je confirme que ces jours-ci il se laisse plus faire que d’habitude. Quelques coups de bois 3 pour finir le seau de balles et j’accompagne un ami sur le parcours de Lannirron. Que dire de ce parcours ? Ce n’est pas un pitch and putt, car sa longueur est de plus de 1500 mètres pour 9 trous, mais ce n’est pas un vrai 9 trous non plus. Le principal sentiment une fois sur les lieux est que c’est petit, et dangereux. Les fairways sont tous contigus, à peine séparés par quelques buissons et vagues talus. Les zones derrière les greens sont également des zones de passage, non protégées. Il y a donc une puissante motivation à rester très droit, et pas trop long. Deux tours de parcours furent bouclés en un peu moins de 2 heures. Le score fut anecdotique tant les greens manquent de maturité. 

Aujourd’hui j’ai donc décidé de poursuivre un peu d’entrainement, à Cornouaille cette fois, et dès le matin. Quelques grands coups, mais surtout des approches, des putts sur vrai green qui roule. Je n’ai pas encore retrouvé les automatismes de l’été dernier, mais c’est moins pire au fil des heures. Le seul souci en laissant passer les heures est que la tentation augmente. Un golfeur, puis un autre, me proposent de les accompagner. Je résiste d’abord. Stoïquement. Puis plus difficilement, jusqu’à midi. Midi, c’est une bonne heure pour l’apéro, non? Bon, pour l’apéro je vais prendre… le départ du 1, avec un complice d’un niveau comparable au mien. 

Première bonne nouvelle, le terrain est moins détrempé que la semaine dernière. Deuxième bonne nouvelle, je continue à savoir taper mon driver pour nains, et parfois même vraiment efficacement. A part ça, une matinée pour remettre en place approches et putting, ce n’était pas assez à l’évidence. Trop de fois, une balle à 30 mètres du green qui dans un monde idéal serait jouée en approche-putt (à la limite approche deux putts) fut péniblement poussée en 2 approches agrémentées de 2 ou 3 putts. Et ça jusqu’au 12, où je fais enfin une approche digne de ce nom. Et la fin des 18 trous est nettement moins médiocre. La carte, finalement, n’est pas complètement démoralisante; 1 birdie, 4 pars, 7 bogeys, 5 doubles et un triple. 

Il est 15 heures, le soleil brille toujours pendant le stage au 19e trou. Arrive une autre vieille connaissance, cette fois-ci nettement plus compétente que moi. Il me reste encore un peu d’énergie, on repart pour 9 trous supplémentaires. Et je ne le regrette pas du tout. Malgré la fatigue, le jeu a continué de s’améliorer; 4 pars, 5 bogeys malgré un nombre astronomique de putts. Allez, c’est pas tout ça, mais maintenant je suis un peu fatigué avec 27 trous dans la journée, en plein hiver. Bonne nuit à tous…

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