vendredi 12 février 2010

Semaine 7, 1e partie

Ces derniers jours ont été le théâtre de nombres de changements, réalisés et prévus. J’ai profité d’une période calme pour poursuivre activement l’entrainement. 

Tout a commencé par un petit décrassage musculaire au lendemain de mes 27 trous de la journée. Quoi de mieux qu’une petite dizaine supplémentaire, bien tranquille ? Et bien voilà une idée qui a été excellente, car j’ai produit un jeu des plus solides ; 4 pars, 5 bogeys, et un triple qui fut consécutif à une balle injouable et jouée quand même (juste pour vérifier, je n’aurais jamais essayé en compétition de déloger une balle cachée au fond d’un fourré). Mon lundi se finissait bien. Mardi arrive et réception de nouveaux joujoux. Plus précisément, deux clubs d’occasion à bas coût qui me serviront à des essais de fitting. Parmi ceux-ci, un driver dont je décide illico de réduire le shaft d’un pouce et demi. Il va me servir de point de comparaison avec un driver identique, mais au shaft non coupé. 

Mais ce ne fut pas ma seule activité. J’ai profité du temps plus qu’acceptable pour faire une session d’approches. Et de tests de balles. Ces derniers temps je n’arrivais plus à poser une approche correctement, si vous vous souvenez. Et j’ai retrouvé mon erreur, qui comme je le pensais était évidente. Je m’acharnais à vouloir contrôler le club avec les poignets. Ce qui se transformait invariablement par un gros coup de poignet à l’approche de l’impact, le club qui partait en avant des mains, et un joli top qui propulsait la balle en rasant par-dessus le green avant de finir dans un obstacle quelconque. Ce défaut identifié, tout est redevenu beaucoup plus simple. Et j’ai pu m’intéresser à autre chose, les balles. C’est à la mode actuellement sur les forums, c’est un gentil marronnier. Doté d’yeux mobiles, j’ai réussi au fil des mois à me constituer une bonne collection de balles diverses de récupération. J’ai pu donc essayer des balles de compression différentes, avec une, deux trois ou plus encore de couches, des couvertures en Surlyn, Ionomère, Elastomère, Balata, etc … 

J’en ai tiré quelques enseignements très personnels: 
  • Pour ce qui est de la longueur, plus la balle a de couches, moins elle va loin. 
  • Quand la balle est mal contactée, elle fait aussi mal aux mains qu’elle ait une ou douze couches. 
  • Je sais mettre du spin sur les balles avec une enveloppe souple. Surtout du side spin, tendance hook. 
  • Avec un plein coup de wedge bien contacté, quelle que soit la balle, aucune ne repart en arrière comme à la télévision, mais la totalité reste très proche du point d’impact. 
  • Au putting, s’il y a un insert sur la face de club, les enveloppes molles ne sont pas un plus, par contre avec une face sans insert, les enveloppes molles sont plus agréables. 
  • Molle ou dure, la balle suit des trajectoires identiques au putting (dans la mesure où on l’a frappé de manière identique). 

De ces enseignements, j’en ai déduit que je n’ai pas besoin d’acheter des proV1. Mais je le savais déjà. Également, que je peux échanger celles que je trouve sur le parcours avec profit. Que certaines balles habituellement méprisées par le golfeur quarantenaire et sûr de sa qualité sont probablement celles qui me conviennent le mieux. Ces jours-ci, j’aime bien les Bridgestone e6+. Il s‘est passé beaucoup d’autres choses cette semaine, question golf. Mais ce sera pour une autre fois…

1 commentaire:

  1. j'aimerai avoir autant de temps pour faire ces expériences, mais heureusement la lecture de ton compte rendu m'en fait gagner beaucoup! ;)
    je suis toujours aussi admiratif de ta curiosité et de tes analyses ...

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