lundi 22 février 2010

2e partie (retard inside)

Bon, je vous prie de m'excuser, j'avais complètement oublié de compléter mon résumé (ou ma logorrhée irrépressible, diraient certains). Tout fier de mes tests, j'ai poursuivi d'un cœur léger mes entrainements. Pas de pro disponible pour les jours qui viennent, mais je suis grand, le practice est mon ami. Sauf qu'à un moment, une première balle part complètement à droite. Pas grave; puis une deuxième est une énorme gratte; puis un top de concours. Puis, puis... du n'importe quoi. Je fais une pause, je réfléchis. Manifestement il y a quelque chose qui cloche. On reprend les bases: grip, alignement, posture. Et ça recommence de plus belle. Bon, ça devient ennuyeux, tout ça. Tiens, je fumerais, je m'en serai allumé une (je suppose) pour réfléchir à tête reposée. Bon, on va dire que c'est un jour sans, on finit le seau de balle tranquille et retour à la maison.

Le lendemain, c'est nouvelle distribution de joujoux. J'avais envie d'avoir des clubs bien faciles, pour les jours sans, avec des shafts en graphite qui absorbent bien tout, là où il faut, quand il faut. J'ai trouvé mon bonheur, sans le trouver vraiment en fait. A la recherche d'une série en graphite regular, pas chère, et en bon état, j'ai cru repérer l'oiseau rare. Acquise en quelques clics (la magie du commerce électronique à l'anglo-saxonne), elle arrive enfin. Une série Nike pro combo. C'est joli; le shaft est bien confortable; mais question tolérance, les têtes sont bien petites, l'offset nécessite un micromètre pour être mesuré, et les cavités à l'arrière, on ne les voit vraiment que sur les fers 3 et 4. Direction le practice (je vous ai déjà dis que je dispose d'un practice à 5 minutes à pied de chez moi? Oui ? Ça vous énerve, non?) et test des engins: c'est beaucoup plus confortable, et les fers longs sont effectivement faciles à jouer. Mais il faut rester concentré sur les petits fers, les têtes pardonnent peu. Puis...les errements de la veille reviennent. Balles à droite, à gauche, qui ne décollent plus, pire qu'un débutant. On range tout et on rentre.

Quelques jours ont passé, et me voila de nouveau sur le vert pour un parcours détendu avec un ami cher. Les approches et le putting sont acceptables, mais dès les premiers grands coups, le n'importe quoi pointe son nez. La balle avance tant bien que mal (beaucoup plus mal que bien en réalité). Jusqu'au moment où mon compère me donne la réponse:" pourquoi tu fais autant de pivot inversé?" Allelujah, c'était donc ça...Sauf que se guérir en un instant d'un pivot inversé c'est pas évident. Surtout sur un parcours. je m'applique, me bloque, me crispe. Les balles partent beaucoup mieux (c'était pas dur), mais je me sens contraint, anti-naturel. Enfin, ça permet de ne plus ralentir le jeu, puisque les balles ont retrouvé une longueur et une direction plus conformes à la philosophie de l'exercice.

Et nous sautons directement au week-end suivant, qui pourtant ne fait pas partie de la 7e semaine. Mais voilà; entre les deux, golfiquement ça a été le désert. Ou presque; j'ai juste regrippé mon deuxième driver coupé, celui dont j'ai le jumeau intact. Puis le dimanche est arrivé, seule journée de la semaine disponible pour fouler l'herbe Fouesnantaise. Nouveau parcours, précédé d'un peu de practice. On y va tranquille, juste essayer de faire disparaitre le pivot inversé. Bon, c'est pas si difficile quand on y a réfléchi pendant une semaine complète, qu'on est sur un tapis, tout seul, sans témoins. Au bout d'un seau, ça semble bon; les balles repartent enfin dans le bon sens, je reviens à un swing habituel, plus propre et surtout plus efficace. Le temps était clément (environ 10°), le sol pas trop détrempé. 27 trous dans la journée, quelques pars, beaucoup de bogeys. La grande satisfaction, c'est que sur le terrain le plein swing était là. Pour les approches, il y a encore du travail. Si le contact de balle est acceptable (finis les tops et grattes d'il y a quelques semaines), le dosage reste médiocre.

Et j'ai quelqu'un à tuer. Celui qui m'a dit que mon backswing au putting était trop ample. Je l'ai malheureusement entendu, et depuis je ne suis plus capable de rentrer un putt. J'ai du faire plus de 3 putts par trous hier, lamentable, à vous dégouter. Si vous entendez parler d'un meurtre épouvantable dans les jours qui viennent dans le Finistère sud, vous savez maintenant que j'ai de grandes circonstances atténuantes...

2 commentaires:

  1. ne jamais, mais alors jamais laisser quelqu'un parler de ton putting...
    jamais.
    mais alors jamais...

    Ou alors tu l'écoutes pas ;)

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  2. Ne disposant pas des mêmes qualités d'analyse que vous et Jérôme, je vais me contenter d'un brin d'humour...
    "Massacre au putter"
    Hier, dans le Finistère Sud, la gendarmerie a appréhendé un dangereux individu qui avait ligoté une pauvre victime sur un green, ce dernier était maintenu au sol, bouche ouverte, pendant que le dangereux criminel enfilait des putts les uns après les autres en visant juste à chaque fois et en répétant, "et celui-là, il était trop ample, et celui là, il était trop ample"....

    Amicalement,
    Benohem

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