mardi 6 octobre 2009

Les grands esprits...

Ce soir, j'ai découvert qu'un des célèbres golfeurs de la toile a des idées qui s'approchent des miennes pour le putting. Il a pourtant bénéficié par un des clubmakers les plus réputés d'un club parfaitement équilibré, facile à jouer, stable, et qui lui réussit. Mais son putter est lourd, comme la plupart des putters à la mode. Parce que les putters lourds sont stables, peu sensibles aux petits coups de poignet, ralentissent moins avant l'impact. Comme c'est un perfectionniste qui s'entraine beaucoup, il a fini par être gêné par le poids du club qui gomme toutes les sensations, comme un fer de débutant avec sa semelle très large.

Il va se diriger vers des têtes plus fines, plus légères. Peut-être que ses performances vont diminuer les prochaines semaines. Mais ce n'est pas si grave parce que des compétitions, avec la mauvaise saison qui arrive, il y en a moins. Et ses performances vont retrouver son niveau antérieur. Avec un petit plus: ses erreurs seront moins grandes qu'avant. Et quand il sera sur les greens des grand prix, sous pression, il évitera plus de 3 putts. Il a beaucoup de travail en perspective, mais un travail majeur pour son avenir avec la petite balle blanche.

Sinon, changeons de sujet un peu; hier, je suis allé jouer une compétition sur le links du golf de Ploemeur Océan. Y faire un score n'était pas vraiment évident, je ne connaissais pas le parcours, et la partie promettait d'être très longue en partant par groupes de 4. Pour ceux qui ne connaissent pas ce parcours, il s'agit d'un links, relativement long (5810 mètres des jaunes), pas très large, avec des roughs impénétrables constitués d'ajoncs, de nombreux trous en aveugle, et pas mal d'eau en jeu. On rajoute à ça le vent, et hier de la pluie à mi-parcours qui ne pouvait faire oublier que le sol était dur comme de la pierre et l'herbe grillée. Pour couronner le tout, le carottage datait de 15 jours, les greens ne s'en étaient pas encore remis.

J'ai bien entendu payé le prix de ses difficultés: 8 pénalités pour balles perdues dans les roughs ou HL, un peu suite à des erreurs de swing, mais surtout par méconnaissance du parcours. En rajoutant à ça un jeu très lent (plus de 6 heures), le score n'était pas reluisant à la fin. Mais ce parcours mérite mieux que son état d'hier, il offre à mon avis de réelles possibilités de faire un bon score.

1 commentaire:

  1. on est dans la phase: apprenons à nous connaître mais cela se passe bien car je comprends mieux ce qu'il ressent comparé à l'autiste que j'hébergeais auparavant....

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